Réflexion

« La place de la femme dans la transmission de la culture paysanne ».

Lundi 8 février 2010

JOURNEE PAYSANNE SUD-EST 2007

Ce n’est pas une revendication féministe des épouses de l’association, mais une question évoquée à plusieurs reprises, tant par les membres de notre équipe régionale que par le conseil d’administration.

Tout le monde connaît l’importance de la mère dans l’éducation des jeunes enfants. C’est elle qui apporte la nourriture, la présence affective, premiers fondements de la paix intérieure. C’est elle qui fait l’unité au sein de la diversité des membres de la famille. C’est elle aussi qui éveille le sens religieux de l’âme de ses enfants. Jean-Paul II avait désigné les femmes comme « les sentinelles de l’invisible ».

Comme paysan, aimant notre métier, nous sommes soucieux de la transmission de notre culture. Nous aimerions communiquer à nos enfants l’importance de ce lien avec la terre, de ce rythme des saisons, de cette culture de vie, que nous favorisons dans nos champs et nos troupeaux.

Mais, nous connaissons aussi toutes les difficultés de cette tâche dans une société de plus en plus industrialisée et tournée vers les loisirs.

La femme, qui souvent, travaille à l’extérieur pour compléter le revenu familial, peut-elle jouer un rôle dans la transmission de cette culture ?

Mais quel est aussi le rôle spécifique du père, lui-même souvent débordé, à qui l’épouse rappelle instamment son indispensable présence éducative auprès des enfants ?

Le père Emmanuel WILHEM, présent depuis le début de la création des Journées Paysannes, nous aidera à y réfléchir. Des témoignages suivront.

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